5 générations de tradition familiale
Le moulin de la Vernède apparait dans les textes dès 1162. Après diverses péripéties au cours des siècles, il entre dans la famille Maurin en 1921. Il est alors acheté par François Maurin, l’arrière-grand-père de Laurent, qui fait de la minoterie et installe une turbine hydroélectrique. Pendant les temps durs de la guerre, la farine de châtaigne remplacera en partie la farine de céréales et une scierie, utilisant la force motrice du béal, apportera un complément de revenu. Le grand-père Alphonse et surtout son épouse Louise, la tête pensante, vont donner l’essor au moulin et en faire en grande partie ce qu’il est aujourd’hui. En 1947, la grande roue à aube, dont on voit toujours l’emplacement, est supprimée et remplacée par des moteurs électriques qui assurent l’essentiel de l’énergie, la force hydro-motrice étant conservée pour une partie des machines. Des moulins à cylindre, toujours en service, sont installés dans un bâtiment rénové. En même temps, ils prennent le risque financier de construire un grand bâtiment de stockage dans lequel se trouvent les silos aujourd’hui. En 1974, le père Louis et son beau-frère Victor Bonnet, qui travaillaient comme ouvriers au moulin, reprennent la suite. En 1987, à la retraite de leur oncle Victor, Laurent et son frère Pierre qui travaillaient déjà au moulin, lui rachètent ses parts. En 1994, à la retraite de leur père Louis, Laurent et Pierre se retrouvent à la tête du Moulin de la Vernède. Laurent est davantage en charge du fonctionnement technique du moulin pendant que Pierre se charge davantage de la gestion et du commerce. En 2010, à son tour, Cyrille, le fils de Pierre, vient travailler avec eux, devenant ainsi la 5 ème génération de l’histoire de la famille Maurin avec cette institution départementale qu’est le Moulin de la Vernède.